
Dans le passĂ©, il Ă©tait courant que certains parents nĂ©gligent la santĂ© bucco-dentaire de leurs jeunes enfants, ne prenant pas soin des dents de leurs enfants sous l’argument – erronĂ© – qu’elles seraient remplacĂ©es par des dents permanentes et que, par consĂ©quent, l’apparition de l’une ou l’autre carie n’Ă©tait pas un souci.
Aujourd’hui, on sait cependant que la santĂ© de la petite enfance joue un rĂ´le clĂ© dans la formation des corps Ă part entière. Alors, suivez ce billet et dĂ©couvrez les informations Ă prendre au sĂ©rieux !
Pourquoi les dents de lait sont-elle considérée comme si importante ?
Les dents de lait ont plusieurs fonctions liĂ©es au dĂ©veloppement de l’enfant. En plus d’aider Ă la mastication des aliments solides, qui commencent Ă ĂŞtre introduits vers l’âge de six mois, ils collaborent Ă la diction, ce qui permet aux petits de communiquer clairement.
Les soins sont Ă©galement importants pour Ă©viter les caries. Lorsqu’elles ne sont pas traitĂ©es, elles gĂ©nèrent des difficultĂ©s d’alimentation, des problèmes nutritionnels et, par consĂ©quent, une croissance infĂ©rieure aux attentes. Dans les cas plus graves, ils peuvent provoquer des infections et des problèmes plus sĂ©rieux.
Qu’est-ce qui est considĂ©rĂ© comme normal et qu’est-ce qui nĂ©cessite des soins ?
Les dents de lait commencent Ă ĂŞtre remplacĂ©es lorsque l’enfant a environ six ans. Elle peut s’aider en secouant ceux qui sont mous jusqu’Ă ce qu’ils tombent. Plus naturelle que d’autres interventions, cette mĂ©thode permet d’Ă©viter les douleurs et les saignements excessifs.
D’autre part, l’apparition de caries, comme je l’ai dit, nĂ©cessite des soins. Comme les points noirs rĂ©sultent de l’action des bactĂ©ries qui se nourrissent des restes d’aliments contenant des sucres, l’hygiène et les bonnes habitudes sont essentielles.
Quels sont les principaux soins pour les dents des enfants ?
En matière de santĂ©, il n’est jamais trop tĂ´t pour commencer Ă enseigner aux enfants. Dans le mĂŞme temps, les parents doivent donner l’exemple. DĂ©couvrez dès maintenant quelques soins dentaires pour enfants Ă mettre en pratique le plus rapidement possible !
Créer une routine de brossage
L’idĂ©al est de se brosser les dents (avec une petite brosse Ă poils souples) Ă chaque repas ou au moins trois fois par jour : au rĂ©veil, après le dĂ©jeuner et avant d’aller au lit.
Les mouvements avec la brosse doivent ĂŞtre doux, de la gencive Ă la pointe des dents. Sur les surfaces de mastication, brosser d’avant en arrière.
Il convient de souligner l’importance d’une surveillance Ă©troite du brossage jusqu’Ă ce que les enfants aient au moins six ans. C’est autant dans la vie de tous les jours que lors des voyages de vacances.
Utiliser le fluor dans la bonne mesure
La prĂ©sence de fluorure dans la salive empĂŞche la formation de caries. C’est pourquoi l’utilisation d’un dentifrice fluorĂ© (avec une concentration d’environ 1100 PPM) est indiquĂ©e dès l’Ă©ruption de la première dent de lait.
Toutefois, la quantitĂ© appropriĂ©e doit ĂŞtre respectĂ©e. Selon le Guide de recommandations pour l’utilisation des fluorures en France, prĂ©parĂ© par le ministère de la SantĂ© :
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- jusqu’Ă l’âge de trois ans ou jusqu’Ă ce que l’enfant soit capable de cracher, le volume de la pâte doit ĂŞtre Ă©quivalent Ă un grain de riz (0,1 g) ;
- Ă partir de ce moment, la quantitĂ© indiquĂ©e pour le brossage doit ĂŞtre de la taille d’un petit pois (0,3 g).
Complet avec du fil dentaire
Lorsque la voĂ»te plantaire de l’enfant commence Ă se resserrer, avec les dents l’une Ă cĂ´tĂ© de l’autre, il est temps de passer le fil dentaire avec la brosse.
Il est ainsi possible d’enlever la saletĂ© des endroits que les poils des brosses ne peuvent atteindre.
Une langue et des joues propres
Lorsque les bébés commencent à manger des aliments autres que le lait de leur mère, leur langue, ainsi que leurs gencives et la paroi interne de leurs joues, doivent être aseptisées.
Avant que la première dent n’Ă©clate, le nettoyage peut ĂŞtre fait avec une gaze humide enroulĂ©e autour du doigt. Lorsque la première dent Ă©merge, utilisez la brosse Ă dents avec le dentifrice indiquĂ© par le pĂ©diatre ou l’odontopĂ©diatre responsable.
Éviter la consommation de sucreries
Il n’est pas nĂ©cessaire de couper la douceur de l’enfance, mais de rĂ©server les balles et la compagnie pour les occasions spĂ©ciales. Il en va de mĂŞme pour les boissons non alcoolisĂ©es, le chocolat et les jus (mĂŞme s’ils sont naturels, encouragez la consommation de fruits au naturel).
En plus d’ĂŞtre directement liĂ©e Ă la santĂ© bucco-dentaire, la rĂ©duction de la consommation de sucres dans la vie quotidienne est importante pour prĂ©venir le dĂ©veloppement de maladies telles que l’obĂ©sitĂ© et le diabète.
Respecter les heures de repas
Évitez de pincer entre les repas principaux. En effet, les aliments ultra-traités (tels que les craquelins, les céréales et les snacks) ont tendance à être les plus consommés sous forme de snacks.
Bien qu’ils soient hyper caloriques, ils sont pleins de calories vides, ce qui n’apporte aucun bienfait Ă l’organisme et, pour ne rien arranger, supprime la faim lorsque les enfants doivent se nourrir avec de la vraie nourriture.
MĂŞme les jus ne sont pas conseillĂ©s pour Ă©tancher la soif entre les repas. Il est prĂ©fĂ©rable de boire de l’eau. Il est Ă©galement important d’encourager les petits Ă dormir sans biberon, pour Ă©viter de passer la nuit avec des dents sales.
D’ici lĂ , passez une gaze humide sur les dents Ă l’aube pour Ă©liminer les traces de lait et empĂŞcher l’enfant de dĂ©velopper ce qu’on appelle la carie du biberon.
Combattre les habitudes néfastes
La succion du doigt et de la tĂ©tine peut altĂ©rer le dĂ©veloppement des dents, les projetant hors de la bouche, et compromettre l’harmonie de la structure osseuse du visage, en particulier du menton.
Pour combattre ces habitudes, au lieu de les critiquer, il faut faire des compliments lorsque l’enfant ne suce pas. Une autre stratĂ©gie consiste Ă faire prendre conscience Ă l’enfant qu’il a une habitude nĂ©faste et qu’il faut se battre contre lui, mĂŞme Ă l’heure du coucher.
Il vaut la peine d’enrouler un bâton autour de son doigt qu’elle suce habituellement, en demandant au pĂ©diatre de lui indiquer un liquide amer Ă passer sur place, entre autres mesures.
Attention aux chutes
Les enfants aiment courir, sauter et jouer toute la journĂ©e. C’est aux parents de minimiser les risques de se faire casser les dents. Il vaut la peine d’installer des portails aux entrĂ©es et sorties des escaliers, des avant-toits avec des moustiquaires sur les balcons, entre autres mesures.
Si la dent se casse, le fragment doit ĂŞtre localisĂ© pour Ă©viter l’Ă©touffement. Parfois, un traitement de canal est nĂ©cessaire pour Ă©viter de compromettre la dent permanente en cours de route.
Si la dent cassée est la dent permanente, elle doit être placée dans du lait ou du sérum physiologique afin que le dentiste puisse la réimplanter immédiatement.
Se rendre régulièrement chez le dentiste
Selon l’Association française de dentisterie pĂ©diatrique, la première consultation doit ĂŞtre faite juste après la rupture de la gencive pour la naissance de la première dent de lait, c’est-Ă -dire avant d’avoir terminĂ© la première annĂ©e de vie.
À partir de ce moment, la fréquence des visites dépendra de la nomination du spécialiste. En moyenne, entre un et trois ans, des consultations trimestrielles sont recommandées pour superviser la première dentition. Par la suite, les réunions deviennent biannuelles.
Il appartient aux parents et aux frères et sĹ“urs aĂ®nĂ©s de renforcer l’idĂ©e que c’est cool d’aller chez le dentiste, afin d’Ă©viter la continuitĂ© de la vieille culture de la peur crĂ©Ă©e autour de cet important professionnel.
Comment offrir ce qu’il y a de mieux pour la santĂ© bucco-dentaire de vos enfants ?
Sans assurance dentaire, il est difficile de maintenir une fréquence adéquate des visites chez le dentiste, en raison du coût élevé des consultations.
Ainsi, la plupart des gens ne font appel à une aide professionnelle que lorsque leur enfant est déjà en difficulté. Et puis, les chances de dépenser encore plus pour les traitements, les opérations et autres procédures augmentent considérablement.
Ainsi, outre le fait de prendre soin de sa santĂ© et de faire des Ă©conomies, le fait de disposer d’une assurance dentaire facilite la recherche de professionnels de diffĂ©rentes spĂ©cialitĂ©s (comme les dentistes pĂ©diatriques), la rĂ©alisation d’examens ou la recherche des traitements indiquĂ©s.
Il convient de rappeler que la plupart des traitements pour adultes s’appliquent Ă©galement aux enfants, comme l’utilisation d’appareils orthodontiques (mĂŞme pendant la phase de dentition de lait).
Il est donc intĂ©ressant d’avoir un plan dentaire ou mĂŞme un plan combinĂ© (proposĂ© par des entreprises soucieuses de la qualitĂ© de vie de leurs employĂ©s, combine deux produits en un : le plan santĂ© et le plan dentaire), en plaçant les enfants comme personnes Ă charge.
Comme on le voit, on ne peut pas nĂ©gliger les soins dentaires des enfants. Ce n’est qu’en combinant de bonnes habitudes alimentaires et une bonne hygiène bucco-dentaire avec des visites rĂ©gulières chez le dentiste que l’on peut prĂ©venir les maladies et favoriser la croissance saine des enfants.
A quel âge apparaissent les dents ?
Dents lactiques
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- LES INCISATEURS :
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- Les incisives centrales apparaissent vers 6 Ă 8 mois et tombe vers 6 Ă 7 ans
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- Lateral incisives vers 8 Ă 10 mois et tombe vers 7 Ă 8 ans
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- LES INCISATEURS :
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- LES CANINES
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- Les canines apparaissent vers l’âge de 10 Ă 12 mois et tombent vers 10 Ă 12 ans
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- LES CANINES
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- LES PRÉMOLAIRES
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- L’enfant n’a pas de prĂ©molaire
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- LES PRÉMOLAIRES
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- LES MODE
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- Les premières molaires apparaissent vers 12 à 16 mois et tombent vers 9 à 14 ans
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- Les deuxièmes molaires apparaissent vers 20 à 24 mois et tombent vers 10 à 12 ans
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- LES MODE
Dentiers permanents
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- Les incisives centrales permanentes succèdent aux lactĂ©ales vers l’âge de 7 Ă 8 ans
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- Les incisives latérales permanentes succèdent aux lactaires de 8 à 9 ans
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- Les canines permanentes succèdent aux lactĂ©ales vers l’âge de 8 Ă 9 ans
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- Les premiers prĂ©olaires apparaissent vers l’âge de 10 Ă 12 ans
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- Les deux prĂ©olaires apparaissent vers l’âge de 10 Ă 11 ans
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- Les premières molaires permanentes succèdent aux lactĂ©ales vers l’âge de 6 Ă 7 ans
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- Les deux molaires permanentes succombent aux lactĂ©ales vers l’âge de 12 ans
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- Les trois préolaires ou « bosses affaissées » apparaissent entre 13 et 25 ans
L’Ă©volution de la cartographie dentaire
Afin de simplifier le nombre de dents, les odontologistes ont donné les numéros et une cartographie particulière qui permet aux plus petits de vivre. Pour cette raison, ils ont pu développer leurs cadrans.
Les cadrans, âges d’apparitions et de chute des numĂ©ros des dents lactĂ©ales
MAXILLAIRE DROIT = 5 | MAXILLAIRES GAUCHE = 6 | |||||||||
Ă‚ges d’apparition et Ă‚ges de chute | 20 Ă 24 mois | 12 Ă 16 mois | 16 Ă 20 mois | 8 Ă 10 mois | 6 Ă 8 mois | 6 Ă 7 ans | 7 Ă 8 ans | 10 Ă 12 ans | 9 Ă 14 ans | 10 Ă 12 ans |
Nombre de dents | 55 | 54 | 53 | 52 | 51 | 61 | 62 | 63 | 64 | 65 |
Molaires | Canines | Incisives | Incisives | Canines | molaires | |||||
85 | 84 | 83 | 82 | 81 | 71 | 72 | 73 | 74 | 75 | |
MANDIBULE DROITE = 8 | MANDIBULE GAUCHE = 7 |
Les cadrans et le nombre de dents permanentes
CADRANS :
Le 1 pour le maxillaire droit | Le 2 pour le maxillaire gauche |
Le 4 pour la mandibule gauche | Le 3 pour la mandibule gauche |
Les numéros de dent
8 pour la dent de « sagesse | 7 pour la deuxième molaire | 6 pour la première molaire | 5 pour la deuxième annĂ©e de prĂ©emption | 4 pour la première prĂ©molaire | 3 pour la canine | 2 pour l’incisive latĂ©rale | 1 pour l’incisive centrale |
CARTOGRAPHIE ET APPARITION
N° | 18 | 17 | 16 | 15 | 14 | 13 | 12 | 11 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 |
Age d’apparition en annĂ©es | 13 Ă 25 ans | 12 ans | 6 Ă 7 ans | 11 Ă 12 ans | 10 Ă 11 ans | 10 Ă 12 ans | 8 Ă 9 ans | 7 Ă 8 ans | 7 Ă 8 ans | 8 Ă 9 ans | 10 Ă 12 ans | 10 Ă 11 ans | 11 Ă 12 ans | 6 Ă 7 ans | 12 ans | 13 Ă 25 ans |
N° | 48 | 47 | 46 | 45 | 44 | 43 | 42 | 41 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 |
Vous voulez en savoir plus sur les dents qui ne sont pas bien positionnées, sur ce que vous devez faire ?
La croissance cranio-faciale et le placement des dents de votre enfant doivent ĂŞtre contrĂ´lĂ©s rĂ©gulièrement pour Ă©viter que de mauvaises positions dentaires et des dysmorphoses (dĂ©formations faciales) ne perturbent l’esthĂ©tique de votre enfant.
L’harmonie de la vision et des arcades dentaires est essentielle dans la prĂ©vention du syndrome de Costen. Nombre d’enfants prĂ©sentant des troubles de la posture (attitudes familières et scoliotiques) qui peuvent ĂŞtre liĂ©s Ă une dysharmonie dentaire ou faciale. Les nourrissons prĂ©sentant une dentoharmonie maxillaire (D.D.M.) et/ou une dĂ©glutition infantile peuvent prĂ©senter des signes du syndrome de Costen :
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- Un craquement de la mandibule au cours de l’ouverture de la bouche.
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- Une attitude de portefeuille ou un choix lié à un déséquilibre postural en relation directe avec le manchoire.
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- Des migraines.
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- Des douleurs du rachis.
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- Les rhinites.
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- Sinusite, etc.
Placement des dents et croissance cranio-faciale
Les bosses, au cours de leur irruption dans la cavité buccale, sont guidées par les structures musculaires
Il s’agit de la dĂ©pendance de nombreux facteurs :
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- – La gĂ©nĂ©tique
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- – La biotypologie
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- – Psycho-affectif et dĂ©veloppement psychologique
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- – Les antĂ©cĂ©dents mĂ©dicauxux
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- – La posture
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- – Les fonctions oro-faciales (dĂ©glutition, mastication, respiration nasale ou buccale
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- – Les respirations thoraciques supĂ©rieure, infĂ©rieure et abdominale.
1] La génétique
GĂ©nĂ©tique : si vous ou votre famille prĂ©sentez des dyspharmonies dento-maxillaires, si vous avez un traitement orthodontique et si vous avez une chirurgie orthognatique (correction des dyspharmonies faciales), vous devez suivre votre enfant par votre chirurgien-dentiste pour terminer si vous n’avez pas le mĂŞme problème.
Dans l’hĂ©rĂ©ditĂ© il peut y avoir un mĂ©lange des hĂ©rĂ©ditĂ©s maternelle et paternelle. Un enfant peut avoir une hernie des dents de son père et du visage de sa mère. Toutes les dents ne peuvent pas ĂŞtre placĂ©es dans les arcades, elles seront obturĂ©es et l’orthodontiste demandera des extractions pour harmoniser la relation entre les dents et leur support. Cependant, nous devons ĂŞtre très prudents en ce qui concerne les extractions de dents des enfants.
2] La Biotypologie
Qu’est la biotypologie ?
C’est la science des types humains fondĂ©e sur l’Ă©tude des dominantes bio-psychologiques des individus (dĂ©terminations embryologiques, caractĂ©ristiques morpho-physio-psychologiques) afin de dĂ©finir certains types bio-psychologiques (ou biotypes*) et de parvenir Ă une classification scientifique des ĂŞtres humains. Il existe de nombreuses classifications en biotypologie pour la simplification du sujet qui nous complètent dans la mesure oĂą nous ne savons pas qu’elles sont les plus utilisĂ©es chez l’homme. Il existe trois grandes classes : les phosphoriques carboniques et les fluoriques.
Carbonique :
Il s’agit d’un sujet dĂ©licat, dans la nature du pays, gĂ©nĂ©ralement d’une taille infĂ©rieure Ă la moyenne, mais il n’est pas obligatoire. Elle donne donc l’impression d’un dĂ©veloppement qui se fait dans les grands ou les petits pays, au dĂ©triment du long terme. Sur sa proposition au rondeur ou Ă l’aspect carrĂ©
L’appareil bucco-dentaire :
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- Bertrand de NEVREZE (1877-1951) a étudié ces problèmes en raison notamment des professions médicales, stomatologiques, homéopathiques et orthodontiques. On peut résumer ainsi ses travaux sur la morphologie bucco-dentaire du carbo-calcique
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- Dents trapues, courtes, Ă©paisses, aux racines courtes et Ă©paisses, de couleur blanche (les plus blanches de toutes).
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- L’alvĂ©olaire souvent bien ou trop minĂ©ralisĂ©. Tendance Ă l’hypercĂ©tose.
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- Leur implantation est solide sous une forme dense, au cours de la vie, les bosses ont une tendance Ă l’abrasion physiologique, favorisĂ©e par plus par leurs bosses Ă©claboussĂ©es et par une puissante musculature faciale.
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- La résistance naturelle à la carie dentaire, mais peut-être aussi à la carie du collet.
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- Peu de problème sur le plan orthodontique = pas ou très peu de malpositions, voûte palatine aplattie, occlusion quasi parfaite.
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- En cas de chirurgie, la syndesmotomie est souvent nécessaire pour prévenir le risque de fracture des parois alvéolaires.
LE PHOSPHORIQUE
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- La vision est triangulĂ©e avec prĂ©dominance du stade supĂ©rieur, qui correspond au type cĂ©rĂ©bral du SIGAUD. C’est l’exemple de ValĂ©ry GISCARD D’ESTAING, dont le biotype longiligne est opposĂ© Ă celui de son ancien Premier ministre, R. BARRE. A la brachyycĂ©phalie de ce dernier s’oppose la dolicocĂ©phalie du longiligne. Les mains sont longues, surtout les doigts qui sont plus longs que le paume. Habituellement le bras et l’avant-bras forment un angle plat (.
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- Autres diffĂ©rences : Ă l’hypolaxie lĂ©gère du dĂ©veloppement s’oppose l’hyperlaxitĂ© lĂ©gère du phosphorique, qui explique les articulations pleines, mais aussi les articulations plus difficiles comme la tendance Ă la tension elle-mĂŞme, les pathologies de la colonne vertĂ©brale.
L’appareil bucco-dentaire :
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- Dents longues, rectangulaires ou triangulaires, plus jaunes que les cellules carboniques.
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- Ligament alvéolaire-dentaire souple.
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- Voûte palatine le plus souvent ogivale.
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- Tendent Ă l’endognatie ou Ă d’autres malpositions.
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- Tendance à la carie, à la fémorragie post-opératoire (PHOSPHORUS
LE FLUORIQUE
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- L’asymĂ©trie est plus ou moins prononcĂ©e et l’hyperlaxitĂ© des variables est Ă son maximum. On associe souvent Ă ce biotype l’image du polichinelle, capable de positions extrĂŞmes. certes, tous les fluoriques ne sont pas aussi caricaturaux et mĂŞme on peut affirmer que la plupart des danseurs et danseuses rĂ©pondent Ă ce biotype, ce qui souligne la grâce ou la beautĂ© du corps.
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- Dans les cas critiques, les malformations osthĂ©o-articulaires sont plus ou moins importantes, l’hyperlaxie ligamentaire Ă©tant prĂ©disposĂ©e aux prĂ©coces et aux pathologies parfois graves.
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- Notez que le cerveau et les avant-cerveaux offrent un angle supérieur de 360°.
L’appareil buccal-dentaire :
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- On trouve tout chez le fluorique, comme Ă la Samaritaine = dentier normal, maxillaires parfaitement dĂ©veloppĂ©s. Ou des malformations dentaires, alvĂ©olaires et maxillaires de toutes sortes. Les anomalies de forme, de nombre et d’implantation sont frĂ©quentes = centrales Ă©normes et latĂ©rales minuscules, dents supplĂ©mentaires ou absentes.
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- Les bosses peuvent ĂŞtre bi-minĂ©ralisĂ©es, mais la saletĂ© fluoroidale peut ĂŞtre une nette tendance Ă l’envoi d’anomalies par e-mail, Ă l’image de la fluorose chronique. De plus, les alvĂ©oles peuvent ĂŞtre mal minĂ©ralisĂ©es et c’est le cas des maladies parodontales si ces sols sont frĂ©quents. La fragilitĂ© des races dentaires et les sources minĂ©ralisĂ©es expliquent la facilitĂ© des risques les plus courants, comme le refoulement d’un appĂ©tit prĂ©-millionnaire dans le sinus maxillaire.
Les types biotypologiques ne sont pas purs, et tous les enfants de ces catégories ne peuvent pas être classés. En fonction de certains signes, nous pouvons aider à comprendre les problèmes posés par certains enfants.
3] Le développement de la psycho-affectif et de la psychologie
Le dĂ©veloppement psycho-affectif et psychologique de l’enfant est important car ce dĂ©veloppement est conditionnĂ© par de nombreux aspects de la vie. Si ce dĂ©veloppement est harmonieux, il Ă©vitera Ă l’enfant de mettre en place des compensations qui seront nĂ©fastes, notamment des tics (succion de la gorge ou d’un objet, onycophagie), une posture adaptative d’une psychologie de la rĂ©plication ou de l’agressivitĂ©, un stress permanent qui provoque un serrement permanent des dents.
Un nourrisson doit Ă©galement bĂ©nĂ©ficier d’une alimentation Ă©quilibrĂ©e. Nous constatons le manque d’obĂ©sitĂ© avec l’abus de succès et de grâces. Cependant, nous devons ĂŞtre conscients que l’obĂ©sitĂ© n’est pas sa « punition », mais plutĂ´t un rĂ©gime alimentaire inadĂ©quat. Les maladies infectieuses chroniques (sinusite, rhino-pharyngite, allergies) ne peuvent ĂŞtre causĂ©es que par une mauvaise alimentation.
Il est donc nécessaire de savoir comment éduquer les enfants. La diversité des aliments, nécessaire à une bonne santé (« Que ton aliment soit ton premier médicament » Hippocrate
) est avant tout une Ă©ducation du goĂ»t de l’enfant. En lui apprenant Ă aimer une diversitĂ© de saveurs Ă conditionne ses dĂ©sirs alimentaires et son Ă©quilibre biologique.
Il est bon de parler de la psychologie de l’enfant et nous nous consacrerons, en fin de compte, Ă un bon chapitre de travail dans ce domaine.
L’important pour notre sujet orthodontique est que l’Ă©quilibre de l’enfant lui permette de passer sans gĂŞner les Ă©tapes de son dĂ©veloppement dans les fonctions oro-faciales normales.
4] Les antécédents médicauxux
4.1 Les maladies infectieuses
Les maladies infectieuses rĂ©pĂ©tĂ©es ou chroniques peuvent entraĂ®ner une modification des fonctions oro-faciales et l’interrogatoire doit ĂŞtre orientĂ© vers les maladies qui empĂŞcheront la fermentation du bouquet, la respiration nasale, la respiration pulmonaire et abdominale.
Il est Ă©galement important de s’intĂ©resser Ă la posture gĂ©nĂ©rale de l’enfant.
Nous avons les plus importantes :
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- Rhino-pharyngites
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- végétations
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- Allergies respiratoires
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- Angines avec amygdales hypertrophiées
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- Asthme
5] La posture
Sachant l’importance de la posture dans le dĂ©veloppement morphologique de l’enfant (Ontogenèse : Ensemble des processus qui, chez un organisme animal ou vĂ©gĂ©tal, conduisent de la cellule oeuf Ă l’adulte reproducteur), une surveillance et un traitement adaptĂ© de chaque anomalie s’avère indispensable. En effet, le crâne et le visage partiront de l’assemblage squelettique du corps, qui subira toutes les forces musculaires qui animent le corps. Ces forces musculaires les modifient et participent Ă leur dĂ©veloppement.
RaphaĂ«l Fenart dĂ©montre que les changements de posture sont Ă l’origine de l’Ă©volution des espèces pour embrasser l’ĂŞtre humain.
Les troubles de la posture peuvent ĂŞtre Ă l’origine de dysmorphoses craniofaciales majeures, de positions anormales du crâne, de tensions faciales asymĂ©triques et de troubles des fonctions orofaciales.
Je voudrais mentionner les plus importantes :
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- Torticolis congénitale
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- La maladie de Sheuermann ou Ă©piphysite de croissance
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- Les attitudes scoliotiques
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- Les exagérations des courbures physiologiques sagittales de la colonne vertébrale : hyperlordose cervicale et lombaire, hyper cyphose dorsale.
L’effet du pesanteur sur les corps sera bien rĂ©parti e ne soumettra pas les os Ă des forces anormales. Le peseur est une force qui s’exerce constamment sur notre corps
Quelle est cette posture ?
c’est l’attitude, la position du corps, volontaire ou non. Vous devez tenir compte dans les trois plans de l’espace que sont les plans :
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- Frontal
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- Sagittal
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- Horizontal
La tĂŞte est le sommet de l’Ă©difice squelettique humain, en tant que sommet il en devient la pierre angulaire
.
Les os de la tĂŞte se divisent en deux groupes :
Le splanchnocrâne
La splanchnocrâne est composée de ceux qui se trouvent à la partie antérieure du corps. Il est suspendu au neurocrâne par les articulations temporo-mandibulaires auxquelles nous avons consacré une bonne partie de ce site.
SPLANCHNOCRANE | NEUROCRANE |
Il est composé de ceux qui forment le visage :
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C’est la partie du crâne qui est dĂ©velopĂ©e
autour de l’encĂ©phale et des organes sensibles. |
Elle est formĂ©e par ceux qui composent la nuit crânienne qui contient l’encĂ©phale.
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- L’occipital
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- Les 2 os temporaux
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- L’os sphĂ©noĂŻde
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- L’os frontal
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- L’os ethmoĂŻde
Les serrures de RaphaĂ«l Fenart ont montrĂ© que les changements de position sont de la mĂŞme origine que notre rĂ©volution. Lorsque l’on analyse la situation des mammifères au niveau national, on constate que la totalitĂ© des mammifères sont dotĂ©s de leur position au moment de leur libĂ©ration. Cette capacitĂ© Ă agir immĂ©diatement est essentielle Ă leur survie, mais elle ne signifie pas qu’elles auront le tĂ©ton de maternitĂ© qui les nourrira pendant les premiers mois de leur vie.
Pour l’homme, les choses sont diffĂ©rentes. Sorti du sein maternel, notre nouveau nĂ© se retrouve dans l’Ă©tat des poissons et des reptiles (mobilitĂ© en moins). Il est en position horizontale et le restera pendant les premières semaines de sa vie. Il sera en position horizontale et il conservera cette position pendant les premières semaines de sa vie. Très vite cependant le bĂ©bĂ© va acquĂ©rir une fonction vitale pour son dĂ©veloppement : il va « tenir sa tĂŞte ». Il pourra ainsi la redresser afin de dĂ©couvrir le monde. Lorsqu’un bĂ©bĂ© ne peut pas continuer Ă Ă©tendre sa tĂŞte alors qu’il est en dĂ©cubitus ventral, il est susceptible d’ĂŞtre victime d’un syndrome neurologique. Dans ce cas, la forme de la tĂŞte d’un bĂ©bĂ© est diffĂ©rente de ce qu’elle est due Ă la croissance. Il y a des sources parmi le neurocranon. A la naissance, le bĂ©bĂ© acquiert la position assistĂ©e qui lui apaisera la tĂŞte Ă l’aplomb de la colonne vertĂ©brale. Dans quelques litres, le bĂ©bĂ© commencera Ă bouger :
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- Il arrive Ă se retourner dans son lit
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- Il arrive Ă destination dans sa lumière, en rampant, pour atteindre ce qu’il appelle
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- Dans son parc ou sur le soleil, il va successivement monter en puissance, puis Ă la manière du lapin (assister sur ses serres, en appui sur les bras, il fait des petits sauts. Plus tard, il arrivera aux 4 pattes. De sa position Ă 4 quatre pattes il s’habillera en position « à genoux » pour libĂ©rer ses mains de l’appui et laisser les objets plus en hauteur. Une partie de cette position consistera Ă faire des efforts pour s’impliquer. Dernière Ă©tape qui va le mener Ă la marche assistĂ©e par ses parents ou dans un dĂ©ambulateur puis seul.
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- Les marches dans la bonne position ne sont pas la dernière Ă©tape de l’Ă©volution posturale de l’enfant. La marche et l’amĂ©lioration de l’Ă©quilibre formeront les voix de plantation et les courbures vertĂ©brales.
Selon Kapandji ((Physiologie articulaire III, par Kapandji, chez Maloine), faisant rĂ©fĂ©rence Ă T.A. Willis, Ă©volution des courbures rachidiennes du premier jour de la vie jusqu’Ă l’âge de 10 ans ;
Il est donc très important de surveiller la position de l’enfant car la position des vertèbres mettra fin Ă la position de la tĂŞte sur les fissures cervicales et donc Ă la direction des tractions qui seront exercĂ©es sur le placenta et le neurocranon.
Le crâne situĂ© sur le cĂ´tĂ© de la colonne vertĂ©brale, posĂ© sur l’atlas (1° vertèbre cervicale rappelant le gĂ©ant Atlas qui porta la terre sur ses Ă©paules) par les condyles occipitaux trouve son point d’Ă©quilibre sur une plateforme dont la composition est particulière. Les condyles occipitaux reposent sur les surfaces de forme ovale et le centre a l’odontoĂŻde apophyse issue de l’axe (2ème vertèbre cervicale) et qui devient un coude centre de la tĂŞte par le rachis cervical.
Cela est plus vrai que le nombre d’individus impliquĂ©s, selon Jean Delaire, qui considĂ©rait l’Ă©quilibre cranio-cervical comme essentiel dans la croissance cranio-faciale.
Delaire a représenté sur ce schéma le déséquilibre de la tête, du visage et de la fente cervicale.
6] Les fonctions Oro-Faciales
Les fonctions oro-faciales ont une importance majeure dans la formation et le développement du visage et notamment de la bouche et des arcades dentaires.
Elles sont multiples car après la crĂ©ation de la vie animale, la bouche est l’instrument essentiel pour assurer la conservation de l’espèce. La gueule, pour les animaux marins, rampes ou quadrupèdes, assure la prĂ©hension de la nourriture vĂ©gĂ©tale, la mort des animaux avant leur congestion, les seules bĂ©nĂ©dictions occasionnelles, le nettoyage des parties du corps, les marques de tendresse des parents Ă leurs petits, les crises utiles Ă la communication, aux jeux, Ă la dĂ©couverte du monde. Je peux donc dire que la gueule est la partie principale de l’animal.
La main a-t-elle remplacĂ© complètement la gueule de l’animal, devenue bouche ?
Non bien entendu, car la bouche continue Ă ingĂ©rer la nourriture et l’eau, Ă oxygĂ©ner le corps, Ă dĂ©couvrir l’univers et Ă relier l’homme Ă son environnement par la phonation, la mimique, le baiser et bien d’autres fonctions.
Comment les fonctions oro-faciales participent-elles Ă la croissance et au dĂ©veloppement du visage ainsi qu’au bon placement des dents ?
Les muscles qui s’insèrent sur ceux qui composent le visage et la bouche exercent les tractions sur ces derniers. Ces tractions, si elles sont bien orientĂ©es et symĂ©triques, formeront le symĂ©trique et l’harmonieux.
Quelles sont les fonctions oro-faciales les plus importantes dans le développement du visage et le placement des dents ?
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- DĂ©glutition
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- La mastication
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- La respiration
6.1 La déglutition
Nous avons plusieurs types de dĂ©glutition. Le premier est le fĹ“tus qui achète dans les 2,5 mm d’Ă©paisseur. La rĂ©gulation du fĹ“tus apparaĂ®t au moment oĂą la tĂŞte est dĂ©viĂ©e et oĂą les conduites sont acheminĂ©es vers les collines. Elle est le rĂ©sultat d’une « aspiration-dĂ©glutition » qui durera de 4 Ă 5 ans. Il est important de savoir que le fĹ“tus peut dĂ©jĂ rĂ©ussir dans son utĂ©rus.
A cet Ă©gard, nous espĂ©rons que les arcades dentaires trouveront leur chemin au centre d’un murmure musculaire interne : le langage et d’un autre murmure musculaire externe latĂ©ral : les joues formĂ©es par les muscles buccaux et d’un murmure musculaire anti-extĂ©rieur : les muscles des muscles des muscles des muscles et en particulier l’orbiculaire.
L’aspiration-dĂ©glutition doit, normalement, se dĂ©clencher, pour laisser place Ă la dĂ©glutition. Quelle est la diffĂ©rence ?
ASPIRATION-DÉGLUTITION | DÉGLUTITION |
L’aspiration-dĂ©glutition est basĂ©e sur un certain mode de dĂ©glutition des aliments. En effet, la langue fonctionne jusqu’Ă la cavitĂ© buccale. Il s’interpose entre le maxillaire et la mandibule, le n’y a pas de dents et la mandibule en forme de plaque. Sa place et son mouvement sont identifiĂ©s que ce n’est que dans le cadre de l’alimentation comme je le fais dans le cadre de la rĂ©gulation salivaire.
Pendant cette pĂ©riode, la langue de la bouche est en contact avec les mots et les joules et elle se trouve entre la mâchoire et la mandibule. Il est essentiel que cette position stimule le système fibro-muqueux gingival et participe activement au changement progressif de la mandibule et du maxillaire, mais aussi Ă l’apparition des dents en stimulant la fibro-muqueuse gingivale qui transmet les pressions s’Ă©levant Ă celles qui contiennent le germe de la dent. |
De 4 à 5 ans il faudra considérer des déglutitions qui seront :
La rĂ©gulation salivaire et la rĂ©gulation salivaire dite « enfant » sont la persistance de la succion et la rĂ©gulation du bĂ©bĂ©, et ce sont elles qui nous intĂ©ressent le plus dans l’Ă©tude de la croissance faciale et de la position harmonieuse des dents, en raison de leur frĂ©quence et des forces dĂ©veloppĂ©es par le langage sur leur environnement et leur dentition. |
Qu’est-ce que les dĂ©glutitions ?
Une dĂ©glutition comprend plusieurs temps en fonction de l’endroit oĂą va se situer le contenu Ă avaler. Si les temps buccaux entrent en nous, c’est parce que c’est ce qui met la langue en contact avec son environnement buccal immĂ©diat.
FRÉQUENCE :
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- Salivaire = 1.500 à 2.000 fois/jour. Dans une moyenne de 1 800 et en multiplicateur pour 365 jours, nous obtenons : 657 000 déglutitions/an
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- L’alimentation en considĂ©ration le temps d’un repas au moment oĂą la nourriture liquide et solide peut ĂŞtre estimĂ©e de manière fiable Ă 200 par jour au maximum. Ce que nous donnons 200 * 365 = 73.000 nourriture/an. La diffĂ©rence est importante. De plus, la prĂ©sence du panier alimentaire dans la cavitĂ© buccale rĂ©duit les forces masticatoires et linguales qui s’exercent sur les dents et les mâchoires.
Que considérez-vous comme une salive normale ?
Les conditions de la déglutition salivaire normale :
Pour que la régulation sanitaire soit normale, la langue doit avoir un environnement favorable à cette fonction. Les conditions essentielles sont :
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- La liberté de la langue dans la cavité buccale. Pour cela il faudra traiter tout frein lingual trop court
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- L’occlusion des lèvres est un Ă©lĂ©ment essentiel. Un entre-deux du baume Ă lèvres, mĂŞme peu frĂ©quent, obligera la langue Ă une position de compensation dans la cavitĂ© buccale. Si les dents sont dentelĂ©es, la langue se positionnera, au cours de la dĂ©glutition, sur la base de la cavitĂ© buccale, en dĂ©rivant les incisives mandibulaires.
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- L’occlusion dentaire est Ă©galement une condition essentielle pour une rĂ©gulation salivaire normale. Toute occlusion dentaire obligera la langue Ă s’interposer entre les dents.
Description de la déglutition salivaire normale dans la bouche
Heure de la bouche
: La rĂ©gulation salivaire est efficace, normale, fermĂ©e bouche, c’est Ă dire en serrant les dents (intercuspidie) et en joignant les lèvres (occlusion labiale parfaite). La pointe de la langue s’Ă©lève alors des incisives vers le palais, tandis que son corps se dĂ©prime pour former une gouttière inclinĂ©e en arrière vers le pharynx. Les gĂ©nioglosses soulagent la pointe, tandis que les styloglosses, les hyoglosses et la linguale supĂ©rieure le creusent et le projet en arrière. Dans le mĂŞme temps, le voile du palais s’Ă©lève et se porte au devant de la paroi postĂ©rieure du pharynx, soulevĂ©e en bourrelet par le constricteur supĂ©rieur, pour venir obturer les fosses nasales. (Rouvière)
6.2 Les SALIVAIRES DYSFONCTIONNELLES
Il existe trois types de déglutitions /
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- L’interposition linguale posturale : la langue entre les bosses posturales (prĂ© et posturales) pour Ă©valuer la salive. Je me fĂ©licite que le sujet Ă©coute la bouche sur laquelle l’entrepreneur peut voir les bosses sur le contenu de la langue. La langue peut Ă©galement conserver cette position entre la dĂ©glutition.
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- La pulsion linguistique : le sujet est la langue entre les dents du secteur dentaire (incisives – canines).
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- La langue de base : le sujet reste la langue de base, et la pointe se positionnera pour enlever les incisives mandibulaires.
Chaque type de dysfonctionnement peut ĂŞtre responsable d’une simple dysharmonie maxillaire ou d’une anomalie de la croissance craniofaciale et peut conduire Ă une dysmorphose plus ou moins grave.
Il est essentiel qu’après 2 ou 3 ans, nous encouragions l’enfant Ă cesser de sucer un objet (tĂ©tine, doudou, etc.) afin de lui permettre d’acquĂ©rir une rĂ©gulation salivaire normale.
D’autre part, il est nĂ©cessaire que cette Ă©volution ait lieu pour que l’enfant puisse respirer la nuit et non pour qu’il puisse gagner le droit de compenser une obstruction nasale permanente.
6.3 Comment fonctionne la mastication ?
Nous voyons la diffĂ©rence importante entre la rĂ©gulation salivaire et la rĂ©gulation alimentaire. La mastication est associĂ©e Ă la dĂ©glutition de la nourriture, donc, avec un très petit Ă©cart et la prĂ©sence de bonne nourriture entre les arcades dentaires j’ai beaucoup aimĂ© les contacts dentaires, je vais les rendre impossibles pour une partie de la mastication, au moins, pour dĂ©buter la mastication d’une boule de nourriture.
Sauf chez les inconditionnels de la pâte Ă mâcher (chewing-gum), et les personnes stressĂ©es qui s’amusent Ă contracter et relâcher sans ce ce les massĂ©ter pour serrer les dents, on peut considĂ©rer que la mastication n’est pas prioritaire dans le dĂ©veloppement cranium-facial et la position des dents. Cependant, il faut tenir compte de la stimulation rĂ©pĂ©tĂ©e des dents dans leurs cibles et des fibro-musques gingivaux. On peut Ă©galement penser que le mĂ©canisme de rotation mandibulaire qui permet Ă la nourriture de pousser dans les gouttières masticatoires permet Ă la dentition de trouver une position appropriĂ©e pour ce travail. Il est nĂ©cessaire d’avoir un aliment « solide » pour dĂ©velopper une mastication efficace.
7] L’impact de la respiration thoracique et abdominale
Respiration nasale ou buccale ?
Nous pensons que la respiration nasale est le complĂ©ment indispensable d’une bonne rĂ©glementation. Nous devons donc permettre Ă nos enfants d’avoir cette respiration nasale permanente afin de lever tous les obstacles :
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- Rhinites chroniques
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- Allergies
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- Végétations infectées ou exubérantes et amygdales
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- Alimentation : nous avons constatĂ© qu’une alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, particulièrement trop riche en saccharose, peut ĂŞtre causĂ©e par des infections rhino-pharyngĂ©es chroniques.
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- Asthme
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- Bronchites à la répetition etc.
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- La déglutition infantile
Il existe un certain nombre de tests pour dĂ©terminer si l’enfant respire bien :
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- Test du terroir : s’il y a de la buĂ©e, il y a respiration nasale
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- Test des ailes nez : pincer entre les 2 doigts puis relâcher rapidement. Si le retour Ă la position normale est suivi d’une petite dilatation de la respiration nasale, c’est bien
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- Test de Rosenthal : demande Ă l’enfant d’inspirer et d’expirer 10 fois de suite par le nez. Il faut le faire et le faire arriver sans ĂŞtre essoufflĂ©.
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- Test de Landouzy : Plaquer la narine contre la cloison nasale et demander une inspiration par l’autre narine. Ecouter le bruit et le sujet. Vous pouvez le faire vous-mĂŞme avec l’autre nez.
Il est clair que notre obstruction ne signifie pas que le rĂ©sultat de l’action mĂ©canique sur la dĂ©glutition des enfants sur les membres supĂ©rieurs et infĂ©rieurs. Dans ce cas, l’obstruction nasale ne dĂ©clenche pas de correction anormale de la rĂ©gulation. Le rĂ©sultat est immĂ©diat. Parmi les premiers degrĂ©s normaux de dyslexie, la respiration nasale est possible pour la majoritĂ© des enfants et leurs parents.
Les spécifications de la respiration thoracique et abdominale
Lors que l’air a franchi les voies aĂ©riennes supĂ©rieures (nez et bouche) il se dirige vers les poumons, aspirĂ© par les muscles respiratoires qui dilatent les poumons en augmentant par un mouvement le volume pulmonaire Ă la manière d’un soufflet.
nous pouvons déterminer 3 types de respirations :
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- Une respiration costale supérieure
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- Une respiration costale inférieure
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- Une respiration abdominale
Chacun, en fonction de sa posture, de son habitude, de sa biotypologie et de son passage pathologique à « choisi » une respiration habituelle. Cette respiration exerce au moins une minute de force de traction sur le visage et le crâne. Ces forces seront diffĂ©rentes en fonction de la respiration dominante. Une respiration abdominale exercera sa force de traction sur le visage et le crâne lorsqu’une respiration supra-thĂ©rapeutique, le volume Ă©tant plus rĂ©duit que pour les autres, sera plus active par les muscles supra-thĂ©rapeutiques et par une frĂ©quence plus importante pour atteindre un volume plus rĂ©duit Ă chaque respiration.
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