Les gestes de premiers secours sont d’une importance vitale pour sauver toujours plus de vies, notamment en cas de crise cardiaque. En France, ce sont près de 50.000 arrêts cardiaques (en majorité des hommes) qui sont signalés chaque année, pourtant encore de trop nombreux français ne sont pas formés au PSC1 (pour prévention et secours civiques de premier niveau). Dans cet article, nous allons voir les premiers réflexes à aborder pour augmenter les chances de survie d’une telle affliction. En retenant quelques principes, ces gestes sont cependant relativement aisés à réaliser par une personne en bonne santé. Ce n’est pas toujours facile, particulièrement lorsqu’il s’agit d’un proche qui est victime. Il faut garder à l’esprit que cet article est destiné à informer pour se projeter dans une situation et non pas à former aux gestes de premiers secours. Rien ne peut remplacer des gestes qualifiés, comme une formation PSC1 ou une assistance médicale professionnelle.

En cas d’accès à un défibrillateur cardiaque

De plus en plus installés dans notre pays, ils le sont surtout dans des zones de passage. Une loi de 2007 exige leur présence dans toutes les communes, dans des lieux comme la mairie, les stades, les centres nautiques ou plus largement dans tout lieu dédié à l’activité sportive. Placer une électrode defibrillateur n’est pas compliqué en soi. Il faut respecter trois règles dans le cas où l’on est témoin d’un arrêt cardiaque : tout d’abord, observer rapidement s’il y a un défibrillateur aux alentours immédiats. Puis, il faut appeler immédiatement les pompiers (18), le SAMU (15) ou le 112 en donnant des informations cruciales pour établir un diagnostic : donner son nom et son numéro de téléphone, son emplacement et décrire brièvement la victime. Elle ne doit pas respirer, ni réagir consciemment. Ensuite, il faut suivre les consignes données par le secouriste qui est présent au téléphone. Il peut, par exemple, conseiller de faire d’emblée un massage cardiaque, comme cela peut être indiqué dans la notice du défibrillateur, puis défibriller avec le dispositif à proprement parler. Pas de panique sur cette troisième étape, car la machine guide vocalement celui ou celle qui porte secours.

Réaliser un massage cardiaque

Comme l’explique le site de la Croix-Rouge, qui forme aux premiers secours, il faut effectivement s’assurer que la victime ne respire et ne réagisse plus.

Pour le massage cardiaque, il faut réaliser 30 compressions thoraciques suivies de 2 insufflations, puis de nouveau les compressions et les insufflations, jusqu’à ce que les secours arrivent ou que la victime respire à nouveau normalement. Pour rentrer davantage dans les détails, étape par étape, il faut tout d’abord s’assurer que la victime est sur une surface solide et non meuble. Puis, il faut se placer à ses côtés, à genoux. Il faut garder le dos bien droit, en plaçant le talon (partie basse de la paume, près du bras) d’une des mains sur sa poitrine dénudée, puis le talon de l’autre main sur la première. Il faut que les deux mains soient fermement solidaires l’une à l’autre, pour que le massage puisse se faire sans glisser. Il faut surtout pas appuyer sur les côtes ou la partie basse du sternum, car il y aurait un risque d’endommagement. Le massage cardiaque a proprement dit peut alors commencer, en veillant à ne pas appuyer trop fort ou trop faiblement, donc un enfoncement conseillé de 5 centimètres environ. Le tout est d’avoir un rythme stable, à peu près deux compressions à la seconde, en veillant à laisser la poitrine se relever à sa position initiale après avoir réalisé une compression, pour que le cœur puisse pomper correctement le sang.

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